Ignorer les DPE ? Construire son PSP avec les données réelles
Dans un contexte de transition énergétique et de réglementations strictes, il est essentiel pour vous de chercher des solutions pour réduire votre empreinte carbone tout en maîtrisant les coûts. Lors de notre webinaire du mois de février avec Vincent PERRONAUD, Directeur Général de l'OPAC de l'Oise, il nous a partagé une approche innovante basée sur les données de consommation réelle.

Vincent Peronnaud

Thomas Tirtiaux
Dans un contexte de transition énergétique et de réglementations strictes, il est essentiel pour vous de chercher des solutions pour réduire votre empreinte carbone tout en maîtrisant les coûts. Lors de notre webinaire du mois de février avec Vincent PERRONAUD, Directeur Général de l'OPAC de l'Oise, il nous a partagé une approche innovante basée sur les données de consommation réelle.
Voici les points clés de cette stratégie :
Les limites des DPE
Les Diagnostics de Performance Énergétique (DPE) sont souvent peu fiables, avec 50 % d'erreurs ou d'omissions selon l'OPAC de l'Oise. Ces diagnostics, bien qu'obligatoires, ne permettent pas de piloter efficacement des investissements à long terme, surtout face à des réglementations en constante évolution.
Prioriser les bâtiments énergivores : une approche basée sur les données réelles
L'OPAC de l'Oise a choisi de se baser sur les consommations réelles plutôt que sur les étiquettes énergétiques. Cette approche a révélé des disparités importantes : certains bâtiments classés C ou D avaient des consommations bien supérieures à ce que les DPE indiquaient, nécessitant une intervention urgente.
Cibler les locataires vulnérables pour maximiser l’impact social et énergétique
En croisant les données de consommation avec la fragilité économique des locataires (mesurée par le taux d'APL), l'OPAC a pu prioriser les réhabilitations là où elles avaient le plus d'impact, à la fois sur les économies d'énergie et sur le bien-être des locataires.
Des résultats concrets sans investissements technologiques lourds
En optimisant les installations existantes (chaudières, menuiseries, VMC), l'OPAC a réduit les consommations de 30 à 40 % sans recourir à des solutions complexes comme les pompes à chaleur. Cette approche pragmatique permet de toucher un plus grand nombre de logements et de locataires.
Les défis techniques : collecter et exploiter les données de consommation
Collecter les données de consommation réelle n'a pas été simple. Les fournisseurs d'énergie, comme Enedis et GrDF, ont des contraintes liées au RGPD et à la fiabilité des données, ce qui a nécessité près d'un an et demi de travail pour recouper les informations.
L'approche de l'OPAC de l'Oise montre qu'il est possible de concilier performance énergétique et réalité économique en se basant sur des données concrètes. En tant que bailleurs sociaux, cette méthode vous offre une alternative réaliste aux objectifs réglementaires souvent trop ambitieux, tout en améliorant le confort et la situation financière des locataires.
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